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let's start at the end ( becoming strangers once again )
William Di Grigorio
Apprenti Chasseur
William Di Grigorio
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Membre depuis le : 13/02/2019
Dim 3 Mar - 18:15


once you start to understand,

there's no going back, no where

L'université. Un véritable havre de paix pour le jeune fils Di Grigorio, qui s'y sentait aussi à l'aise qu'un poisson rouge dans son bocal. Il passait la journée à lire des textes et à répondre aux questions des professeurs, mais surtout, il pouvait profiter de la conversation des autres étudiants qui l'approchait toujours sans aucune difficulté apparente.

   Ce qui est bien le contraire de sa situation au Q.G des chasseurs. Dés qu'il ouvrait la bouche, il y avait quelqu'un pour le contredire ou noyer son plan et ses idées sous d'autres. Lorsqu'il faisait un pas pour diriger une équipe en mission, il pouvait être sûr et certain que cette dernière en faisait trois en arrière pour s'éloigner de lui et se donner leurs propres directives. Un contraste qui ressemblait à celui qui se déroulait dans sa tête ; une bataille incessante entre les pensées lui hurlant de devenir le fils prodige que son père a toujours voulu voir, et celles qui murmurent que peut-être, les sorcières étaient des victimes dans cette histoire.

   La sonnerie de midi sonne,mais il attend docilement que le professeur termine sa phrase et donne les prochains devoirs avant de plier bagage. Il faut dire qu'ici, il était un élève-modèle : ses notes sont excellentes, sa participation en classe toujours continue, et il ne manquait aucun cours, du moins dans la mesure du possible et jamais sans bonnes excuses. Quitte à pouvoir recevoir les compliments de son père, William recevait au moins ceux de ses professeurs, ainsi que l'admiration de ses camarades de classes. En parlant de camarade de classe, il devait rejoindre David pour manger au self. C'est sur cette pensée qu'il sort son téléphone portable, pour envoyer un message bref au garçon. ( J'ai fini mon cours. On se rejoint au self directement ? )

   Cartable sur le dos, yeux rivés sur l'écran de son téléphone, William fait le tour de l'actualité. S'il y avait bien une chose qu'il savait mieux que quiconque, c'est de rester sur ses gardes à n'importe quel moment donné. Une attaque de sorcière pouvait survenir ici-même sur le campus. A ce qu'il sache, les filles qui lui avaient demandés une séance de tutorat la semaine dernière pouvaient très bien être des êtres magiques qui se dissimulaient à l'université pour faire profil bas. Heureusement pour lui, aucun message reçu de la part des chasseurs. Encore moins de son paternel. La dernière fois que ce dernier avait daigné le contacter personnellement remontait à bien trop longtemps pour que l'un comme l'autre ne s'en souvienne.

   Le passage au self se fait rapidement, un glissement de sa carte étudiante, les différents plats posés sur son plateau, et finalement, la table de prédilection des deux garçons. Après tout, c'est sur cette table qu'ils s'étaient retrouvés la première fois pour manger depuis leur rencontre. William lui-même se retrouvait souvent outré lorsque quelqu'un d'autre occupait leur place attitrée. Aujourd'hui était marqué sous la chance cependant ; personne en vue. Une fois les fesses installées, William attend patiemment des nouvelles de son ami.
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William Di Grigorio
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Anonymous
Jeu 7 Mar - 21:11
you treat me just like
Another stranger Well, it's nice to meet you, sir I guess I'll go, I best be on my way out. Ignorance is your new best friend
Journée de cours aussi ordinaire que toutes les autres.
Une sorte de monotonie que tu ne détestes pas tant que ça – mais en même temps, les minutes qui passent trop lentement est ton pire ennemi. Il y a des jours où tu es accroché aux lèvres des professeurs, et d’autres où tu veux juste rentrer chez toi le plus vite possible – un peu comme tout le monde, sans doute.
Finalement, c’est la sonnerie de la pause de midi qui te réveille un bon coup ; et cette énergie qui manquait à ton corps fait subitement réapparition. Sans attendre une seconde de plus, tu rassembles tes affaires dans ton sac avant de t’enfuir de la salle avant que les couloirs ne soient bondés par les nombreux étudiants (ce qui est totalement impossible à éviter, peu importe l’heure à laquelle tu sors…). Et puis, un petit sourire s’affiche en voyant le message que William t’as envoyé.

Toi qui es si peu à l’aise avec les relations sociales, le fait d’avoir un ami dans cette immense université te semblait presque impossible. Lorsque tu y as mis un pied pour la première fois, tu t’étais déjà résigné à passer l’année entière seul.
Alors, tu es sans doute un peu plus heureux de voir William qu’un étudiant lambda qui retrouve son groupe d’ami. Au fond, tu sais bien que c’est un peu idiot – mais tu es tellement socially awkward que parfois, tu te demandes si ce n’est pas ton imagination. Idiot, oui.

Aussi rapidement que possible – ton estomac clame que tu le nourrisses depuis un bon moment ! –, ton plateau remplit et à la table habituelle, tu retrouves William avec un grand sourire. Le genre que tu as du mal à produire en temps normal. C’est comme si tout tes soucis s’envolaient l’espace d’un instant.
Même si ce n’est pas aussi simple que cela.
Avec un soupir, tu plantes ta fourchette dans la salade que tu as pris en entrée.

« Quelle matinée affreuse… j’ai eu l’impression de compter les secondes ! » (pourtant, ce n’était pas un cours que tu détestes particulièrement…) « Et toi ? Ça a été, tes cours ? »

(William n’est pas dans une filière qui t’intéresse vraiment, mais tu adores toujours connaître les petites anecdotes ou t’intéresser quand même à certains des cours…)

« Du nouveau ? »

Tu ne regardes pas la télé. En fait, celle qui est dans ton petit appartement n’est pas branchée – c’est à se demander pourquoi tu paies certaines chaînes que tu ne visionneras même pas – et pour te renseigner sur ce qu’il se passe dans le monde, tu ouvres des journaux sur ton portable.
Mais parfois, tu oublies. Ou tu passes à côté de certaines choses intéressantes.
Alors, tu as pris l’habitude de demander à William. Comme pour te mettre à jour.
ft william
Invité
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William Di Grigorio
Apprenti Chasseur
William Di Grigorio
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Membre depuis le : 13/02/2019
Sam 9 Mar - 15:49


once you start to understand,

there's no going back, no where

En attendant celui qu'il considère comme un ami proche désormais, même s'il ignore tout ce qui fait de lui l'homme qu'il est aujourd'hui, du moins l'homme qu'il espère être au plus profond de son cœur, William sort ses cahiers pour s’avancer sur ses devoirs. La plupart du temps, il était capable de mémoriser les cours sans les relire après les avoir notés, mais comme la saison des examens n'était plus si loin, il préférait ne pas rester dans une zone grise et apprendre ses cours jusqu'à pouvoir les réciter et les savoir sur le bout des doigts.

   Il se considérait chanceux, parce que ses notes étaient élevées et que ses professeurs lui offraient toujours des compliments en lui rendant ses copies. Certains n'avaient pas autant de chance que lui et se récoltaient souvent des notes à en faire pâlir un médecin. Il en entendait beaucoup se lamenter et se demander à voix haute comment ils allaient bien pouvoir présenter leur bulletin de fin d'année à leurs parents. Chose que lui-même connaissait, puisque son paternel veillait aussi à son avancée scolaire. Chaque fois, il s'accrochait à l'espoir ridicule que son père lui offre un geste bienveillant, comme lui tapoter la tête gentiment, comme on ferait à un chien qui ramènerait le bâton après l'avoir lancé. Mais il faut croire qu'il n'était même pas du niveau d'un chien, puisque rien ne sortait jamais de la bouche de son père dans ces moments.

   Alors que son humeur commençait à s'assombrir, sa bouche se fondant en une moue dépitée, David apparaît comme par magie, plaçant son plateau en face du sien et lui affichant un sourire qui pourrait rendre aveugle de par sa sincérité. Et il ne peut que se résoudre à lui en envoyer un en retour, parce que sérieusement, qui pourrait avoir le cœur de rester de marbre face à ce garçon et sa bouille d'ange ? A chaque fois que William pensait à des choses macabres ou à son destin au sein du Saint Ordre et toute cette bataille incessante avec les sorcières, dés qu'il avait l'impression de se noyer alors qu'il avait les deux pieds sur la terre ferme, David faisait son apparition, lui remontant le moral instantanément. Ce n'est pas pour rien que William recherchait sa compagnie plutôt que de rester seul, comme il avait l'habitude de faire au quartier général des chasseurs.

   Il ne se retient pas de rire doucement en écoutant les jérémiades du garçon sur ses cours. Il ne connaissait pas grand-chose des études que faisait David, mais il aimait l'écouter lui raconter le déroulé de ces cours. « A ce point ? Moi, ça s'est passé comme d'habitude. Je ne sais pas pourquoi, j'ai le pressentiment qu'on aura un contrôle-surprise la semaine prochaine, mais c'est peut-être juste moi. » dit-il en abandonnant ses cahiers pour imiter son ami et entamer son repas. Son assiette était remplie de spaghettis à la sauce tomate, un véritable péché mignon pour le garçon. Généralement, son instinct s'avérait exact, mais il lui arrivait d'être trop pessimiste sur certaines choses, et de fausser son propre jugement inconsciemment.

   Lorsque David lui demande les nouvelles, comme il avait l'habitude de faire depuis qu'il avait révélé ne pas regarder la télé, William se crispe au-dessus de son assiette. Il y avait songé depuis quelques jours maintenant, de révéler son plus grand secret à l'étudiant en face de lui. Je suis un chasseur. Quatre mots et la vérité éclatait au grand jour, ce devait être simple, non ? En théorie oui, mais pas en pratique. Dés qu'il ouvrait la bouche et osait penser à lui dire, son cœur se serrait d'une telle force qu'il en avait le souffle coupé, et se voyait obligé de refermer la bouche sans rien dire, comme un poisson. Peur de décevoir son père, peur d'effrayer son seul ami. Trop de risques et quasiment aucune garantie de réussite. Ce qu'il pouvait faire en revanche, c'était le guider sur le sujet et évaluer ses réactions. « Il parait qu'hier soir, le Saint Ordre a capturé un sorcier. Je ne sais plus les motifs, mais il était coupable de crime, je crois. » Si sa voix sonne hésitante, ses yeux eux sont déterminés.
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William Di Grigorio
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